MPD Adjointe Virtuelle

Les anglicismes au Québec

Quelques anglicismes du Québec.

Cette année, les festivités de la fête nationale du Québec, notre fameuse Saint-Jean-Baptiste, et celles de la fête du Canada, m’ont fait penser à ce qui nous rassemble en tant que nation, mais aussi à ce qui nous divise parfois, au Québec et au Canada. Bien entendu, dans mon constat, la question de la langue est ressortie bien en haut de la liste.

J’ai toujours été fièrement Québécoise et Canadienne, mais je n’avais jamais réellement pris la peine de constater à quel point nos 2 langues officielles, le français et l’anglais, se mélangent. La langue française fait partie de nos racines québécoises, mais elle est aussi une grande partie de ce qui nous distingue dans le Canada. Notre façon de parler est si naturel qu’on ne constate pas toujours qu’on utilise des mots ou des tournures de phrases empruntés à l’anglais.

L’anglais est une langue officielle dans toutes les provinces canadiennes, alors que le français est une langue officielle dans seulement 2 provinces: le Québec, considéré comme entièrement francophone et le Nouveau-Brunswick officiellement bilingue. C’est donc légitime qu’on veuille, au Québec, préserver notre langue maternelle, qui est l’un des principaux piliers de l’identité et de la culture québécoise. Cependant, c’est aussi normal qu’elle soit teintée d’anglicismes puisque l’anglais nous entoure, en plus d’être l’une des langues les plus parlées dans le monde.

Voici quelques exemples démontrant que notre vocabulaire s’est teinté, au fil des années, par des mots anglais (la plupart du temps francisés dans la prononciation), comme :

  • Joke
  • Ride (parfois prononcé « rail »)
  • Cheap
  • Tip
  • Bicycle
  • Des brakes et un break
  • Bobépine (bobby pin)
  • Piercing
  • Gang
  • Game
  • Badluck
  • Party
  • Sink (prononcé « signe »)
  • L’fun
  • Suit d’hiver
  • Waterproof
  • Hamburger ou simplement burger
  • À peu près tous les noms d’outils ou de pièces automobiles

Comme vous pouvez le voir, on emprunte plusieurs mots à l’anglais, mais ce que j’ai constaté au fil de mes recherches et réflexions, c’est que c’est en général dans notre façon de formuler certaines phrases que nous utilisons le plus d’anglicismes.

C’est ce qui nous différencie, par exemple de l’utilisation d’anglicismes chez les Français. Ici, on utilise plus d’anglicismes de syntaxe, tandis qu’ils utilisent plus de mots anglais.

Cette différence découle probablement de nos racines, avec nos ancêtres qui ont dû lutter pour conserver leur culture et leur langue, entre autres, alors que la France n’a pas ressenti ce genre de pression externe.

Aussi, on utilise plus les anglicismes en parlant, mais beaucoup moins à l’écrit ou dans les émissions de télévision (quoi que ça tend à changer depuis quelques années). Comme si on se faisait un devoir de démontrer que notre langue est toujours bien vivante, on tient le plus possible à préserver notre français.
Comme on dit: les paroles s’envolent, mais les écrits restent!

Comme je disais, la façon dont on s’exprime à l’oral est bien teintée par la langue anglaise. D’ailleurs, on aime bien la « franciser » en accordant les verbes utilisés ou en faisant des traductions littérales, par exemple :

  • Canceller
  • Je viens de catcher (je viens de comprendre)
  • Bargainer
  • Caller malade
  • Choker
  • Appliquer à une job

Il en existe tellement que ce serait tough de tous les nommer.
En utilises-tu que je n’ai pas mentionné?

0 comments on “Les anglicismes au Québec

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :